Il y a un moment dans la journée que j’ai longtemps négligé : la fin d’après-midi, jusqu’au coucher.
C’est un entre-deux flou, souvent noyé dans les écrans, les notifications, ou les “il faut que je”.
Et puis, doucement, presque sans m’en rendre compte, j’ai commencé à changer quelques petites choses. Rien de spectaculaire. Juste des gestes simples, presque invisibles… mais qui ont, avec le temps, transformé mes fins de journées en vrais moments de pause.
Sommaire
1. J’ai arrêté de suréclairer ma pièce
C’est sans doute le changement le plus bête, mais aussi le plus efficace.
Pendant des années, j’utilisais un plafonnier blanc froid, très fort. Résultat : dès la nuit tombée, j’étais dans une ambiance de salle d’attente.
Un jour, je l’ai éteint pour de bon.
À la place, j’ai installé deux petites sources de lumière chaude, dont une lampe de chevet design que j’ai trouvée par hasard.
Simple, avec un abat-jour en tissu et une base en bois clair.
Le soir, je n’allume plus que ça.
Et ça change tout : l’atmosphère devient instantanément plus calme, plus feutrée.
2. J’ai instauré un vrai moment de fermeture
Avant, je passais de l’activité au lit sans transition. Aujourd’hui, je me suis créé un petit rituel de clôture.
Ranger quelques objets, plier un plaid, éteindre doucement les lumières, mettre une playlist douce.
Ça ne prend pas plus de cinq minutes, mais c’est devenu un signal intérieur très fort : la journée est terminée, et je peux vraiment me relâcher.
3. J’ai désencombré ma table de nuit
Je ne sais pas pourquoi, mais ma table de chevet était devenue une sorte de dépôt sauvage : livres, écouteurs, tickets, chargeurs, verre d’eau…
Un jour, j’ai tout enlevé sauf :
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Un seul livre (celui que je lis vraiment),
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Un petit carnet,
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Et une bougie.
Depuis, je m’y sens mieux. Plus léger. Plus à ma place.
Ce coin-là est devenu un espace choisi, et non plus un simple “coin pratique”.
4. J’ai ralenti l’usage de mon téléphone
Je ne suis pas devenu un moine zen, mais j’ai décidé d’arrêter le scroll automatique en fin de journée.
Je coupe le Wi-Fi, je laisse le téléphone dans une autre pièce quand je peux.
Et je le remplace par :
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Une page de lecture (même une seule),
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Un podcast posé,
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Ou rien. Juste de la musique et une lumière douce.
Les premières fois, c’est bizarre. Ensuite, ça devient un luxe.
5. J’ai accepté de ne rien faire
C’est peut-être le plus grand changement : arrêter de vouloir remplir à tout prix ce moment de la journée.
Certaines soirées, je ne fais rien d’utile. Et c’est ok. Je m’assois. J’écoute le silence. Je regarde une lumière. Je laisse venir les pensées.
C’est là que je me sens le plus bien. Pas forcément productif, mais présent.
Conclusion
Il n’y a rien de magique dans tout ça.
Juste des petits ajustements. Des micro-changements qui n’ont demandé ni grand budget, ni grand effort, mais qui ont ouvert une autre façon de vivre la fin de journée.
C’est fou comme un peu moins de lumière, un peu plus d’attention, un peu moins de bruit peuvent transformer une soirée.
Et je crois que c’est ça le vrai luxe : ressentir qu’on est chez soi, et qu’on s’y sent bien.
